mercredi 18 septembre 2013

Septembre: mes bas en images

La Lady Sue exhibe ses bas et d'autres attributs (je parle des chaussures ;-)  )
La fraîcheur ne fait pas que des malheureux! Mes bas sont à nouveau de sortie, ils commençaient à étouffer dans leur papier de soie... Je partage un peu de ma joie de porter à nouveau ma seconde peau préférée!
Oui oui, je sais, mon bas gauche est déchiré! Mon fougueux amant, réchauffé par la séance photos, a joint l'utile à l'agréable en le déchirant avec ses dents, afin de donner un genre "grunge"  à la photo..... Je ne sais pas si c'était une bonne idée, mais que cela lui plaise me plaît aussi!

mardi 27 août 2013

A mes amis bloggers présents sur ma page auparavant

Juste ce petit post pour vous signaler que j'ai fait une erreur de manip' et j'ai supprimé par inadvertance ma rubrique : blogs et liens amis .

Oups!!! J'ai supprimé dans le même temps d'autres rubriques telles que la boîte a fantasmes !! Mes excuses auprès de ceux qui avaient tres bien commencé a l'alimenter .

J'en suis désolée et je rectifierai cette erreur bientôt ( je me souviens que cela,m'avait pris déjà un certain temps a réaliser, en regard de mes grandes compétences d'informaticienne..... J'ironise bien sûr) , mes excuses a Camille en particulier, qui est ma jeune "marraine " sur blogger avant la création de mon propre blog ...

mardi 13 août 2013

Holidays ! A mes chers lecteurs ...

Mes chers lecteurs,

Suite a mes derniers posts, certains d'entre vous m'ont tant poussée a la réflexion ,que, épuisée, je suis "obligée " de partir quelques jours en vacances ! :-D

C'est vous qui faites vivre ce blog, alors n'hésitez pas et continuez a y déposer vos commentaires, voire vos fantasmes dans la "boîte a fantasmes " (vous ne l'alimentez pas assez à mon goût celle là!
 ;-). )

Au grand plaisir de vous retrouver fin août, avec plein de sujets en tête, à partager avec vous, et toujours avec plaisir .

Merci à vous de votre fidélité .

Lady Sue

dimanche 11 août 2013

Comment naquit mon fétichisme des bas nylons et de la lingerie (et quelques images ) : première partie

Mon amour des bas  commença lorsque j'étais au lycée, en seconde.
A cet âge, j'étais encore une femme en devenir: je connaissais déjà l'amour, et mes seins, mes hanches, mon sexe, n'étaient plus du tout ceux d'une enfant.

La mode des tailleurs stricts était en train de revenir pour peu de temps, y compris au lycée, et je ne m'imaginais pas en porter un, sans l'indispensable porte- jarretelles ou une guêpière, et surtout des bas.

C'était une évidence pour moi: le tailleur strict et féminin, soulignant la féminité, ne se concevait pas sans mes dessous d'un érotisme extrême: le tailleur devint l'écrin de mes dessous, et mes bas et ma lingerie fine prirent lieu et place de seconde peau...

D'ailleurs, il revient à ma mémoire l'épisode suivant: je revois cette jeune fille, enfourchant sa Peugeot 103, son gros casque sur la tête, vêtue d'un tailleur noir et de bas coutures noirs, avec à la base du talon , des petits motifs brillants desquels partaient le dessin des coutures noires... C'était moi, et je me dépêchais de me rendre à mon cours d'histoire, en prenant soin que ma jupe ne remonte pas trop au-dessus de ma mi-cuisse: provoquer oui, mais sans jamais sombrer dans la vulgarité, tout en suggestion et en délicatesse!
La femme en moi grandissait vite, et les vêtements que je portais accéléraient cette croissance.

Je devins fan de lingerie et de bas, je me mis à les collectionner, et de fait, à convoiter les plus jolies et coûteuses pièces: une très grande partie de mon argent de poche fut engloutie par mes nombreux achats: guêpières, porte-jarretelles, ensembles en dentelles et bas nylons précieux et coûteux prirent une grand place dans mon armoire, et dans ma vie...
Ma plus belle acquisition fut une guêpière noire en dentelle, avec de magnifiques broderies en soie turquoise ( soulignant parfaitement mes seins, mes hanches et ma taille) affublées de jarretelles en métal doré: une véritable merveille.

Puis, un événement capital .eut lieu dans ma vie de fétichiste en devenir, à cause d'une guêpière blanche.
En voici l'histoire ci-après...

Histoire de la guêpière blanche en soie : le "vieux riche" et l'amoureux

Le "vieux riche"
Un jour, à l'aube de mes 18 ans, un généreux prétendant, ami d'une amie de ma mère, afin de me conquérir, m'emmena dans une des luxueuses boutiques de lingerie de la galerie du Claridge, sur les Champs-Elysées: il avait trouvé le meilleur des arguments pour me séduire.
Et je craquai sur une guêpière d'une rare beauté: blanc cassé en très fine dentelle et broderies ton sur ton en soie, un trésor absolument inaccessible pour l'adolescente que j'étais. Je ne pus m'empêcher d'accepter ce présent, même si je signai à ce moment-là avec ce richissime monsieur, une sorte de contrat tacite: " Si tu acceptes mes cadeaux, tu deviens pour quelques heures ma chose" 

En réalité, je rêvais juste de porter cette guêpière pour mon amoureux de l'époque, un jeune travailleur social  que j'aimais passionnément, et pour lequel, à mon grand dam, tous ces artifices féminins n'avaient en réalité que peu d'importance !
Bref, ce jour-là, je succombai à la vénalité: je dévalisai la boutique, et suivis le monsieur tout émoustillé jusque dans sa suite d'un luxueux hôtels des Champs-Elysées.
Il me demanda d'essayer devant lui toutes les pièces de lingerie qu'il venait de m'offrir, et je m' exécutai fébrilement, sans aucun désir de lui, ni de lui plaire.

Lorsque je passai enfin ma belle guêpière blanche, que j'y accrochai mes bas de nylon blancs, il me caressa de la tête aux pieds, moi, assise sur une chaise molletonnée. Je fermai les yeux, pour m'extraire de ce moment, écoeurée, soucieuse d'honorer ce que je considérai comme un infâme contrat, des plus avilissants pour la jeune fille indépendante et libre que j'étais déjà.
ll me demanda ensuite de m'allonger et d'écarter mes cuisses, et me prodigua un long cunnilingus, à l'issue duquel je finis par exulter: j'en fus la première surprise en entendant s'échapper de mes lèvres un cri étouffé, rauque...

Bouleversée et écoeurée, cette fois de moi-même, je me levai, pris mes affaires (et bien entendu tous mes cadeaux ) et pris la porte en bredouillant un rapide "au revoir".
Et là, comble de l'humiliation, mon "vieux" et richissime libanais (de 45 ans!) me saisit doucement le poignet sur le pas de la porte, et me remit sans la main 3 billets de 500 francs (et oui! les francs, ça ne nous rajeunit pas:) puis me laissa filer...

Dans le taxi, mes emplettes sur les genoux, j'essayai d'oublier les heures qui venaient de s'écouler.
En rentrant, je déballai ma belle guêpière blanche pour lui faire rejoindre ses semblables triomphalement exposées sur des ceintres n'importe où dans ma chambre, tant mon besoin de les regarder et de les toucher, de me frotter les lèvres et le visage dessus à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, était impérieux: j'étais devenue addict aux étoffes et à la dentelle, à la soie et au nylon... 

Seulement, et peut-être fut-ce du à l'aventure très mitigée que je venais de vivre, je ne pus trouver une "place" à ma nouvelle pièce de collection: ma belle guêpière blanche resterait donc dans son papier de soie, jusqu'à ce que je lui trouve SA place, et je m'endormis tant bien que mal, en essayant de ne plus penser à la façon indigne dans mon esprit de jeune fille, dont je venais de l'acquérir.

L'amoureux
Le lendemain soir, j'avais rendez-vous avec mon amoureux. Comme toutes les fois où nous devions nous retrouver, le rendez-vous était fixé tard le soir, chez moi.
Heureuse et oubliant un instant l'épisode du "vieux riche", je décidai (pour conjurer quelque chose, ou me purifier?) de porter pour mon petit copain ma nouvelle guêpière blanche, et l'honorai de magnifiques bas nylons blancs scintillants, ajoutai une culotte brésilienne assortie, et enfilai un joli kimono crème en soie brodée, afin de ne pas tout dévoiler de suite, bien que tout ce blanc fut (par trop) éclatant et ne laissait aucun doute sur mes intentions de me rendre irrésistible aux yeux de mon amour-amant.

Là où mon fétichisme naissant fut stoppé net et (je le crus longtemps) définitivement:

La suite de ce récit conditionna brutalement mon amour de la lingerie, et l'endormit pour longtemps.

Mon amoureux arriva en retard, comme toujours, et durant les heures qui précédèrent sa venue, j'avais passé un temps fou dans ma tenue blanche, à prendre diverses pauses devant ma glace, essayant des chaussures à talons (je n'étais pas encore fétichiste des talons hauts) dans lesquelles je ne parvenais pas à faire deux pas sans trébucher, les retirant, pour les remplacer par des bottes en cuir mais que je retirai aussitôt également (trop vulgaires).... Et ce petit cinéma, avec musique et tentatives d'effeuillages à l'appui, dura un petit moment, jusqu'à ce que mon petit copain sonnât enfin à la porte.

Fébrile et érotisée par des heures d'imagination et de multiples scenarii possibles, j'accourus ouvrir  la porte à mon amour, finalement déchaussée, en peignoir blanc court et bas blancs, avec lesquels tranchait certainement le rose de mes joues.

Il resta sans voix quelques secondes et perplexe...
 Moi,toujours fébrile et souriant nerveusement, j'attendais ses compliments lorsqu'il me lâcha cette phrase assassine, terrible, et si drôle à la fois, et qui changea le cours de ma vie, et que jamais je n'oublierai: 

" Mais où vas-tu habillée comme ça? Au carnaval ou à un bal masqué??" 

Et voilà comment la mini Lady Sue se prit son premier vent violent de plein fouet, et quel vent!!
Et voilà comment elle délaissa, pour de plus de deux décennies, son fétichisme de la lingerie.

Comme à cette époque je n'avais pas cette connaissance de moi, et l'assurance qui en découle, ma seule parade fut de m' effondrer en larmes, et de retirer brutalement tout ce qui m'habillait , en pestant fort et pleurnichant, hors de moi, sous le regard effaré de mon petit ami, qui ayant laissé deux jours plus tôt une douce et tendre amoureuse, découvrait avec terreur une hystérique, soudain nue comme un ver et gesticulant de colère... Dieu que je devais être "désirable" alors!!!  :-(

La suite, vous la devinez peut-être: je ne portai plus jamais de bas ni de lingerie sexy pour mon homme, ne répondis plus aux nombreux appels de mon "vieux riche", et vendis à mes camarades de classe toute ma lingerie, pour acheter à la place des jean's 501, des coupes-vents, des baskets, afin de suivre mon amour en randonnée à la montagne, et en canoé en eaux vives, ou encore à cheval (tout ce que je déteste aujourd'hui) et on ne reparla plus de cet épisode fâcheux, car je tenais plus à cet amour qu'aux dentelles et chiffons.

Raison ou tort? Peu importe, ce qui est vécu est vécu, et mon choix a été pour moi, à ce moment-là de ma vie, le meilleur choix pour moi.

J'imagine que l'épisode du "vieux riche" complété par celui de l'effet de la même guépière blanche sur mon petit ami (et ajoutée à cela mon immaturité), ont du s'imbriquer dans mon inconscient pour devenir la croyance suivante: lingerie= prostitution= sale= ridicule.
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Bien sûr, je n'en suis pas restée là, autrement vous ne seriez pas là, maintenant, à lire ces lignes!

A suivre, si ce récit vous a plu... Faites le moi savoir.

Fétichistement vôtre,
Lady Sue








lundi 5 août 2013

Jalousie et libertinage: un curieux ménage... Et surtout une curieuse réalité!

Je ne souhaite pas particulièrement philosopher sur "qu'est-ce que la jalousie?", d'une part parce-que d'autres l'ont fait très brillamment et que je ne suis ni philosophe ni psychologue, et d'autre part  parce-qu'il me semble que tout le monde sait de quoi il s'agit, pour l'avoir ressentie au moins une fois, ou pour avoir été parfois victime de ses caprices ou de ses excès via un(e) partenaire amoureux(se), ou encore via d'autres personnes de son entourage en d'autres circonstances.


Non, ce qui m'interpelle depuis que je suis libertine, c'est de découvrir la jalousie, souvent masquée, parfois travestie, mais très présente sous d'infinies formes, dans le milieu du libertinage.
Dans tous les cas, lorsque la jalousie est ressentie, c'est à cause de la crainte de perdre : 
- Soit l'amour de son partenaire
- Soit une forme d'exclusivité (privilège de ce qui nous rend unique, ou du moins l'illusion que c'est le cas) qui passe par une  ribambelle de privilèges possibles du genre "c'est moi le seul ou la seule à te faire ceci ou cela aussi bien, c'est moi qui ai la plus grosse, c'est moi qui suis la plus jolie, qui suis la meilleure suceuse, c'est moi le seul ou la seule que tu embrasses, avec qui il t'est permis jouir et etc etc etc....

Derrière tout cela, il y a comme toujours, et à des degrés très variables d'un individu à un autre, un besoin de RECONNAISSANCE de son unicité, de soi, et du lien affectif, et la jalousie est donc toute dirigée vers soi et son ego.. Et le sentiment d'exclusion, justifié ou non, peut devenir très vite insupportable voire insurmontable.

La jalousie, à un degré modéré, me semble "normale" (elle est ressentie, et c'est un fait, un sentiment fort ou pas, mais qui par essence, n'est pas rationnel et ne saurait être rationnel, bien que cette jalousie soit analysable rationnellement, comme tout ressenti, mais contrôlable, c'est une toute autre histoire...!)


C'est sa présence dans un contexte où elle n'est pas censée exister qui m'interpelle!
Chez les libertins, la jalousie est très mal vue.

Dès qu'elle s'exprime, les autres (qui eux mêmes en sont victimes à d'autres moments et sous d'autres aspects) remettent la personne "contaminée" dans le droit chemin, en lui rappelant les règles du libertinage, de partage, de non possessivité, de non exclusivité... Pour se rassurer eux-mêmes de leur "cohérence"???

Dans ce cas, comment expliquer le fait que lorsque deux libertins tombent amoureux, ils disparaissent (momentanément ou pas) de la scène libertine?? Surtout dans le cas où ils ne sont pas, par ailleurs engagés....
En outre, leurs passés respectifs de libertins peut à ce moment là, et paradoxalement, nuire à leur union, (vieux dossiers et donc jalousie qui se manifeste à un moment ou à un autre) et rares sont les rencontres qui se pérennisent dans le temps.

Comment expliquer aussi (témoignages nombreux à ce sujet) que des couples se disputent violemment, voire se brisent, à la sortie d'un club libertin, après une soirée d'échanges variés??

Comment se manifeste cette jalousie?
En voici quelques unes de ses formes, que j'ai pu entrevoir, ressentir de la part de certain(e)s, et moi-même dans certaines circonstances (notamment lors de ma première expérience libertine), ou encore qui m'a été clairement décrite par des personnes libertines, au travers d'expériences vécues.

Lors d'un "échange classique " d'un couple LEGITIME (officiel) avec un autre

Tout d'abord, il y a ces règles secrètes au sein des couples afin de se garantir toujours le privilège d'être l'unique pour l'autre.
Ces règles sont évidemment variables, en fonction de l'investissement que chaque couple projette dans tel ou tel acte, et les plus fréquentes sont:
- Pas de baisers sur les lèvres
- Pas d'éjaculation, de jouissance avec l'autre personne
- Pas de fellation sans capote
- Pas de câlins et de baisers affectueux
- Le mari qui rêve de voir sa femme faire l'amour avec une autre mais qui est jaloux du plaisir qu'elle manifeste (forcément puisque ce plaisir féminin, il ne pourra jamais le lui donner de par son statut) et devient jaloux de cette personne qui donne tant de plaisir à sa compagne.

Et la liste des exemples est longue!!!

Là je me limite aux couples ayant tous deux pris la décision ensemble, de pratiquer l'échangisme (les femmes qui ne font que "suivre" leur mari, afin de ne pas le perdre, c'est encore un autre sujet)

La moindre infraction à la règle fixée est prétexte à laisser éclater sa jalousie!!
Qui peut être, dans le meilleur des cas, un moteur sujet à dialogue pour certains,  et une raison de rupture pour d'autres...
Dans d'autres cas, la jalousie ressentie peut au contraire faire renaître du désir, même intensément, pour son conjoint:  "Ma compagne, mon compagnon, peut avoir du plaisir en dehors de MOI tout puissant, il ne m'est donc pas acquis comme je le pensais, et je dois à nouveau tout faire pour le reconquérir et le faire redevenir exclusif, afin qu'il reste bien dans mon périmètre de sécurité pour mon ego"

La jalousie lors de trios FFH ou HHF

Est souvent présente car le sentiment d'exclusion est renforcé par le fait que le chiffre soit impair, et qu'il est difficile d'être à trois ensemble, en permanence, chacun ayant un rythme, des humeurs et des zones de plaisir différents.
Sauf dans le cas où le compagnon ou la compagne est candauliste... Dans le cas où c'est un couple qui invite une tierce personne à se joindre aux ébats.


La jalousie d'un homme envers un autre homme

En dehors du contexte d'échangisme en couple, les hommes se sentent souvent comme dans une arène, en compétition les uns vis-à-vis des autres, et voici une liste d'exemples, non exhaustive:

- En club : ce sera à qui sera choisi du couple ou d'une femme seule
- En a-t-il une plus grosse que la mienne?
- Ma compagne/mon compagnon va-t-elle désormais préférer les caresses,le sexe d'un(e) autre? Il/Elle ne "m'appartiendra" donc plus complètement! Car je ne l'ai jamais vue jouir comme ça! (évidemment, puisque lorsqu'on est très collé à son partenaire durant un acte sexuel, on ne perçoit forcément pas les mêmes choses, et on voit son partenaire sous un tout autre angle visuel! N'oubliez pas aussi, messieurs, qu'on en rajoute un chouya très souvent pour exciter les mâles....)

Mais bien sûr, ils ne l'exprimeront pas forcément ou très rarement ainsi à leur compagne, voire à eux mêmes, sous peine de passer pour un schizophrène totalement incohérent!

La jalousie des femmes entre elles

La plus classiquement connue, puisque souvent exprimée.

Idem que ces messieurs lors d'un échange entre couples, et c'est d'ailleurs très souvent la dame qui édicte des règles d'actes exclusifs au sein des couples, et qui veille scrupuleusement à ce que ces règles ne soient pas enfreintes, quitte à ne pas être complètement présentes à ce qu'elles font...

- Elle te plaît davantage que moi?
- Tu prends plus de plaisir avec elle qu'avec moi?
- J'ai bien vu qu'à certains moments je n'existais plus pour toi...
- Tu as vu comme elle est flasque partout et comme ses seins sont mal refaits? (sous entendu, contrairement à moi)

Sur les sites de rencontres libertines, la jalousie entre femmes est sournoise et terrible, et très souvent, le succès virtuel de certaines leur monte à la tête, et elles s'imaginent et veulent être les plus désirables, les plus belles, les plus tout! Le pire étant qu'elles s'affirment souvent bi! (désolée mais décidément la bisexualité féminine libertine me pose toujours autant question) .


Voici qui mérite un paragraphe un peu plus exhaustif:

- Regarde la fiche d'une telle, elle se prend pour qui ?? (il s'agit souvent d'une fiche de femme attirante, tant par les photos que par ce qui se dégage de sa personnalité, ou encore qui affiche un bon nombre de conquêtes qu signifie qu'elle a du succès)
- Je ne veux certainement pas  d'homme marié car c'est mal de tromper sa compagne (de quoi je me mêle? c'est un site libertin où nul n'est censé juger quiconque, dès lors que les règles de bienséance sont respectées, et il me semble qu'on n'y vient pas chercher un compagnon de vie, au départ) : les dames chez qui cela pose problème, font en réalité un transfert de leur propre jalousie si elles étaient l'épouse, ou encore c'est une mise au défi pour prendre la place de la légitime ... Car des hommes mariés, elles en rencontrent tout compte fait un sacré paquet! Comme par hasard...
- Les femmes qui veulent être les seules et qui jugent des coquins qu'elles ont rencontrés lorsqu'ils rencontrent d'autres femmes après elles: Tu te tapes des vieilles, des boudins maintenant?
- Les femmes qui jugent leurs semblables mariées ou en couple: puisque tu es en couple, qu'est-ce que tu viens faire ici?Sous-entendu: moi je suis seule et finalement, je ne suis pas vraiment libertine et recherche plutôt un mari, et sur ce site, contrairement à d'autres sites de rencontres, j'ai un sentiment de toute-puissance, j'ai l'impression d'être une bombe sexuelle alors que dans la vraie vie, nul ne se retourne sur moi, et j'aime tant ce sentiment  de puissance absolue, que je ne veux aucune menace! Alors je fais des mini crises de jalousie à mes complices coquins, rencontrés ou non! Si au passage je peux insulter et dénigrer mes rivales, je le fais avec joie! .....
- Enfin, les femmes qui sont soudain très intéressée par un coquin qui  intéresse fortement une rivale, alors que ce même coquin ne suscitait aucun intérêt chez elles une heure auparavant...

Quelles contradictions, n'est-ce pas??? 
Elle peut s'expliquer par le fait que beaucoup de femmes seules inscrites sur ces sites, ont à la base un problème d'ego très fragilisé par leur passé, et consciemment ou non, elles cherchent à le réparer, en faisant croire (d'abord en se mentant à elles mêmes) , qu'elles se prennent en main côté liberté sexuelle, et qu'elles sont "très cool" et très ouvertes d'esprit... Malheureusement, parfois même avec la meilleure volonté du monde, elles se retrouvent très vite prises au pièges de leurs propres contradictions et incohérences...


Bien sûr, cet exemple existe tout à fait en version masculine, mais dans ce cas les hommes se faisant plus discrets, les exemples sont beaucoup plus rares.

La jalousie ne se situe pas aux mêmes degrés pour tout le monde, mais au vu des ses fréquentes manifestations, on peut supposer qu'elle est sûrement naturelle, preuve d'amour pour certains, stimulante pour d'autres, maladive pour quelques autres....
Avec toujours comme "raison" sous-jacente, le besoin d'être distingué, différencié des autres.

Et vous? quel jaloux(se) êtes vous, ou n'êtes vous pas? Ressentez-vous , d'une manière ou d'une autre, le besoin de vous sentir distingué, différent aux yeux de votre, ou de vos partenaires amoureux?












lundi 20 mai 2013

Travestis, transsexuels: beaucoup d'a priori

Suite à la rédaction de mon lexique libertin, mon ami(e) Marcella (ou Marc) m'a fait part de son souhait que j'y ajoute la définition de "travesti"... Or, il eût été erroné de placer cette définition dans le lexique, pour la simple raison que le travestissement n'est pas lié uniquement au libertinage, au même titre que "homosexuel", "drag queen", etc...

De ce que j'ai pu comprendre du travestissement, c'est un comportement lié à la l'excitation sexuelle, sans qu'il y ait trouble d'identité sexuelle (vie sociale en tant qu'homme parfaitement vécue) lié au sentiment de ne pas être né dans le "bon corps" (à l'inverse des transsexuels).

Pour être plus précise, le travesti est très souvent un hétérosexuel, chez lequel le fétichisme de la lingerie féminine et/ou l'habillement féminin en général, est important.

En se travestissant, l'homme a le sentiment de voir dans le reflet du miroir, la femme sexy idéale sur laquelle se portent ses fantasmes.
Par ailleurs, il rêve de pouvoir faire l'amour à une femme elle même vêtue de lingerie sexy, et que cela puisse l'exciter autant que lui.

Comme beaucoup, j'ai été très surprise d'apprendre cela.
 En effet, comme pas mal de personnes, j'avais des a-priori (sans jugement de valeur) sur ce qu'était un travesti: un homme qui rêvait d'être une femme sans l'assumer comme un transsexuel, et nécessairement homo ou au moins bisexuel .

Jusqu'à ce que je me mette a dialoguer avec des travestis et un transsexuel sur le site de rencontres auquel je suis abonnée. 
Tout d'abord à cause de mon fantasme de la "shemale" (terme dans le milieu porno utilisé pour désigner un transsexuel au corps et visage parfaitement féminins, avec son sexe d'homme), puis par curiosité et pour l'amour des bas nylons que nous avons en commun.

 D'ailleurs, les travestis et transsexuels ont une excellente connaissance des bas nylons,et  sont ceux qui en achètent le plus, et dans les marques les plus prestigieuses, idem pour les chaussures et la lingerie en général. Lorsque je discute chiffons avec eux, c'est un vrai bonheur!

Mon amie Marcella me dit que le fait de se travestir l'habite depuis son éveil sexuel, qu'elle le pratique lorsqu'elle le peut, à l'abri des regards, et notamment du regard de son épouse, laquelle prendrait très mal la chose si elle découvrait le pot-aux-roses...
Le fait de ne pas pouvoir avouer ce penchant à leur femme peut être une véritable souffrance pour certains, mais ce n'est pas le cas de Marcella, dont la vie d'homme est proportionnellement plus importante que sa vie de "femme" . 

Cette vie de femme, elle la  partage un peu avec moi, tout simplement parce-que, l'ayant connue en tant que Marcella, je m'adresse à elle comme telle, et je contribue ainsi à la faire exister (ce sont ses dires)
A ce sujet, j'adore faire du shopping avec elle, assister à ces essayages de vêtements, la conseiller sur l'achat de lingerie, de maquillage, etc...
En fait, je n'avais pas songé qu'il lui fallait impérativement du maquillage qui se retire parfaitement, afin de ne pas être découverte, et qu'il lui fallait aussi trouver un endroit sûr pour cacher ses vêtements et autres objets censés appartenir à la gent féminine. 
Détails qui nous semblent si banals et dérisoires quand on est une femme!

Je n'avais pas songé non plus à ceci, pour revenir au libertinage:  avez-vous déjà vu des travestis en clubs libertins, hors soirées à thèmes, venir batifoler avec des dames? 
Au même titre que l'on ne voit pas d'hommes bi pratiquer le sexe avec d'autres hommes dans les clubs, on n'y voit pas de travestis non plus... Ou de transsexuels (enfin je ne crois pas). 
Alors que le milieu libertin est censé être un monde très ouvert à toutes les formes de plaisirs sexuels, cela ne semble pas être le cas dès lors qu'il s'agit de bousculer l'identité de l'homme en tant que mâle... Quel dommage!
Je pense justement à une autre "amie", un autre travesti avec lequel nous avons de très belles discussions, toujours sur mon site de rencontres, et qui ne peut jamais se montrer aux autres vêtu en femme, alors qu'il en aurait tant besoin, pour que le regard des autres fasse exister un peu la femme qu'il est ce soir-là. 
Lui aussi rêve de pouvoir trouver une complice de jeux qui aimerait la lingerie autant que lui, le conseillerait sur ses tenues , et serait excitée de le voir vêtu de façon féminine et sexy, mais sans oublier qu'il est un hétéro quant à son désir d'elle. 
Tout cela semble un peu complexe, mais c'est très naturel pour un travesti.

On confond très souvent travesti et transsexuel.

Travestir signifie littéralement : déguiser. On parle de "travestir la vérité"
 Le(la) transsexuel(le) elle/ lui, n'a pas ce besoin unique de se déguiser, mais souhaiterait habiter le corps d'une femme ou d'un homme, puisqu'il se sent du sexe opposé de toute son âme et qu'il a un besoin d'exister et d'être reconnu en tant que telle, socialement, pour être heureux(se).
 J'ajoute aussi qu'il existe deux formes de transsexualité: Celui ou celle qui transforme son corps d'homme versus femme (ou l'inverse) en conservant ses organes génitaux, et celui ou celle qui subit en plus, une intervention afin de changer complètement de sexe, y compris socialement.

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Petit hommage à Maud Marin, qui est un exemple en la matière: il/elle était une brillante avocate qui fut radiée du barreau lorsqu'elle prit son identité féminine. Elle est l'auteur  d'ouvrages sur le sujet comme Le saut de l'ange, qui avait eu un franc succès à la fin de années 80.
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On n'imagine pas ce que cela entraîne comme complications administratives, sociales et relationnelles, lorsque le ou la transsexuel(le) a la volonté d'assumer pleinement l'identité qu'elle revendique: une lutte pour exister, qui lui fait déployer une détermination sans bornes, une pulsion de vie, et un courage qui m'épatent et m'émeuvent ...

Je me dis qu'au moins, Marcella et mon ami(e) J. ont pour base de vie essentielle leur vie sociale d'homme, et que le travestissement étant pour elles/eux, lié au sexe et au fantasme, et non à l'identité, n'ont pas à souffrir à ce point du rejet social et des préjugés, et les accepter dans les clubs libertins, sans ces regards réprobateurs et moqueurs, serait une avancée libertine bien cohérente...

Quelques clichés de Betty Page

Betty Page (1923-2008) mannequin et pin-up (ce mot vient du fait d'accrocher au mur une photo d'un starlette sexy, ce qui se faisait couramment pendant la deuxième guerre mondiale chez les marines, à l'aide d'une punaise: to pin-up) des années 50, connue aussi pour son goût du fétichisme de la lingerie qu'elle avait somptueuse...


Betty Page, première pin-up à exposer son goût pour les jeux BDSM  au travers de la photographie, et toujours avec une bonne dose d'humour en surjouant les scènes, peut-être pour rassurer le spectateur? Imaginez combien ces clichés pouvaient être subversifs pour l'époque!
Betty Page, ici "armée" d'un "paddle", instrument de "torture" dans les jeux BDSM, afin de mimer la main qui fesse! 
Betty Page, une femme soumise? Voilà l'exemple  même d'une femme libre et avant-gardiste, à une époque où la femme se devait d'être une épouse et une mère parfaites! Pas si soumise, Betty! Au passage, je craque pour les escarpins très hauts et très cambrés, avec lesquels cette icône pin-up parmi les pin-ups, se déhanchait sans aucune difficulté.
Bon, côté savoir-bondager et esthétique du bondage, ce n'est pas vraiment ça, mais j'aime ce cliché car comme toujours, il faut le replacer dans le contexte de l"époque... Et puis parce-que je suis une fan de Betty.